Explorer notre projet de biométhanisation agricole dans ces articles de presse, articles de blogs, entrevues, et plus.
« Je souhaite remercier sincèrement ceux et celles ayant assisté à la rencontre du Comité de Vigilance du 8 avril.
Je tiens également à souligner le travail rigoureux et l’initiative du comité de vigilance, et à remercier chaleureusement son président, M. Patrick Lamanna, pour l’organisation de cette rencontre. Son implication contribue activement à créer un climat d’échange ouvert et à assurer un accès clair à l’information pour l’ensemble du voisinage.
Selon Patrick Lamanna, une trentaine de participants se sont déplacés et la rencontre a duré plus de deux heures. Votre présence, vos questions et vos préoccupations exprimées avec respect témoignent d’un engagement réel envers la qualité de vie dans notre milieu, et nous sommes heureux de constater un intérêt pour le dialogue et la collaboration.
Je remercie aussi les professionnels qui m’accompagnent dans ce projet et qui étaient présents lors de la soirée pour partager leur expertise, répondre aux questions, et offrir des précisions sur les aspects techniques, environnementaux et réglementaires liés à la biométhanisation agricole.
Les échanges riches autour des enjeux liés à l’eau, à l’implantation des bâtiments, à l’intégration paysagère et à la gestion environnementale témoignent de l’intérêt et du sérieux avec lequel chacun aborde ce projet.
Si vous avez des préoccupations ou des questions supplémentaires, n’hésitez pas à contacter le Comité directement ou à nous en faire part par le biais du formulaire de préoccupations sur notre site web, ou à déposer une lettre dans la boîte aux lettres de la ferme au 36, chemin Bell, Shefford.
Dans cet esprit de transparence et de collaboration, des mesures complémentaires seront mises en place au cours des prochaines semaines :
Une page d’information numérique ou une boîte à suggestions physique sera mise à disposition pour recueillir vos commentaires, questions et idées;
Une rencontre sur le site de la propriété pourrait également être envisagée afin de poursuivre les échanges sur le terrain, selon les besoins.
Je demeure pleinement engagé à travailler dans un esprit d’écoute, de respect du territoire agricole et de cohabitation harmonieuse avec la communauté.
Paul Sauvé
Agriculteur et promoteur du projet GNR Shefford »
« GNR Shefford est déjà considéré comme une référence. En marge du Forum GNR 2025, il s’impose comme le symbole de ce que le Québec peut réaliser lorsqu’il unit ses forces. C’est un projet vitrine, duplicable ailleurs, qui permettra de structurer une véritable filière de biométhanisation agricole, d’accompagner d’autres fermes, et de bâtir une économie bas-carbone ancrée dans nos terroirs. GNR Shefford pave la voie et démontre que cette transition est non seulement possible, mais déjà en marche. »
« Le ministère de l’Environnement a délivré jeudi l’autorisation ministérielle pour le projet de biométhanisation de l’entreprise GNR Shefford. L’entreprise pourrait donc dès maintenant transformer de la matière organique, comme du fumier, pour en faire du gaz naturel.
On est ému puis content et on comprend la responsabilité d’avoir ce privilège-là d’avoir un permis de notre gouvernement
, a réagi le promoteur du projet et agriculteur Paul Sauvé en entrevue avec Radio-Canada. »
« En fait ce qui est intéressant, c’est que ce n’est pas un gros dénivelé. Donc quand on commence le vélo on ne veut pas avoir une montagne à descendre. Toutes les habiletés de base, on va pouvoir le travailler ici, le faire en famille, et le faire de façon plus facile et accessible. Donc c’est intéressant, car souvent on a tendance à construire des sentiers en montagne, mais il faut les deux. »
–Nicolas Legault, DG du CNCB
L’entrevue débute à 3:36.
« Ce projet représente une opportunité unique de valoriser notre région, d’encourager les saines habitudes de vie et de renforcer le sentiment de communauté. Nous sommes convaincus que tous les acteurs concernés accueilleront favorablement cette initiative qui incarne nos valeurs collectives. »
–Nicolas Legault, DG du CNCB
« Biomethanization is gaining traction as a solution to reduce waste, generate clean energy, and mitigate climate change. In an era when sustainability is paramount, this emerging process could reshape how we manage organic waste and produce renewable energy. (…) The growing interest in sustainable resource management solutions, alongside government support for green technologies, makes it likely that we will see more similar projects in the future. The example set by Paul Sauvé and the GNR Shefford is just the beginning of what could become a nationwide shift toward a more sustainable future. »
« Le promoteur du projet GNR Shefford, Paul Sauvé, a décidé de soutenir une initiative en collaboration avec le Centre National de Cyclisme de Bromont.
Il s’agit d’un projet ambitieux qui vise à développer un réseau de sentiers de vélo de montagne qui relierait Shefford et Bromont.
Le projet vise la création de 7 à 15 kilomètres de sentiers pour cyclistes débutants et intermédiaires, ouvert au public de tous âges afin de profiter d’une expérience unique en nature. »
« Ce projet s’inscrit parfaitement dans les valeurs de la FQSC, dont celle d’être un chef de file en matière d’actions sportives durables et écoresponsables, et s’assurer que les décisions prises aujourd’hui répondent aux besoins des générations de demain. Les cyclistes de tous les niveaux pourront ainsi profiter d’un environnement exceptionnel et d’espaces verts et agricoles qu’on se doit de préserver. »
–Louis Barbeau, Directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes
« Ce projet représente une opportunité unique de valoriser notre région, d’encourager les saines habitudes de vie et de renforcer le sentiment de communauté. Nous sommes convaincus que tous les acteurs concernés accueilleront favorablement cette initiative qui incarne nos valeurs collectives. »
–Nicolas Legault, DG du CNCB
Ginette la vache vous invite à découvrir un Noël pas comme les autres : écoresponsable, festif et rempli de réflexions sur l’agriculture durable.
Une lecture captivante pour allier humour et engagement environnemental.
Paul Sauvé ambitionne de faire du Canton de Shefford un exemple d’agriculture consciente, en réaménageant des sentiers et en intégrant des pratiques innovantes pour sensibiliser la communauté à l’importance de la biodiversité et du développement durable.
Plaidoyer pour une reconnaissance et une action décisive en faveur de la biométhanisation agricole
Aujourd’hui, je prends la plume avec la détermination de ceux qui n’ont plus le luxe du temps. Mon projet, GNR Shefford, incarne l’avenir de l’agriculture durable au Québec, mais il est aujourd’hui entravé par une bureaucratie qui semble ignorer l’urgence et les enjeux réels auxquels nous faisons face. Cette lettre n’est pas seulement un appel à l’action; c’est une exigence de cohérence et de responsabilité de la part de ceux qui ont le pouvoir de façonner notre avenir commun.
Au Québec, un paradoxe troublant prend de l’ampleur : d’un côté, les projets industriels massifs, tels que ceux de Northvolt ou de Shell, avancent à grands pas, bénéficiant d’un soutien gouvernemental sans précédent, tandis que de l’autre, les projets agricoles durables, pourtant vitaux pour notre avenir commun, se heurtent à un mur de bureaucratie. Cette situation, pour le moins injuste, soulève des questions fondamentales sur les priorités de notre société et sur l’équité des processus décisionnels.
L’injustice bureaucratique freine-t-elle la biométhanisation agricole au Québec?
La biométhanisation agricole représente une avancée essentielle pour l’avenir de l’agriculture et de l’environnement, tel que prouvé dans de nombreux pays et provinces canadiennes déjà. Pourtant, ce secteur innovant est freiné par des obstacles administratifs majeurs au Québec. Le projet GNR Shefford en est un exemple frappant, révélant une iniquité et une injustice flagrantes dans le traitement des projets de biométhanisation par les autorités.
Steve Roy et Valérie Saint-Jean discutent avec Paul Sauvé, agriculteur et promoteur d’un projet de biométhanisation en Estrie.
Monsieur Sauvé souligne les difficultés rencontrées pour obtenir un permis ministériel, en contraste avec les projets industriels plus importants qui reçoivent des autorisations plus facilement. Il appelle à une meilleure compréhension et soutien du gouvernement pour les projets agricoles visant la production d’énergie renouvelable. Le projet, qui bénéficie déjà de soutiens financiers et de partenariats, est crucial pour diversifier les revenus agricoles et protéger l’environnement.
GNR Shefford a récemment abandonné la poursuite contre le Canton de Shefford, marquant une étape importante dans les relations entre les deux parties.
Cette décision, rapportée par La Voix de l’Est, met en lumière l’importance du dialogue et de la collaboration dans le cadre de projets environnementaux et communautaires. Elle démontre également que les différends peuvent être résolus par le dialogue et la coopération, favorisant ainsi un climat de confiance et de collaboration.
Bien que les technologies de production de gaz naturel renouvelable (GNR) agricole soient éprouvées en Europe, elles restent incomprises au Québec, selon les acteurs du secteur. Simon Naylor de Keridis BioÉnergie et Mélissa Sall de BioÉnertek soulignent que le GNR agricole devrait être considéré comme une activité agricole pour faciliter son développement. Luis Calzado de l’AQPER et Raphaël Duquette de Qarbonex notent que la méconnaissance et le scepticisme freinent l’essor du GNR, avec un soutien financier limité et des perceptions erronées sur la complexité et les coûts des projets.
Renault Lortie, vice-président chez Énergir, affirme que malgré des défis économiques et sociaux, Énergir vise 10 % de gaz naturel renouvelable (GNR) dans son réseau d’ici 2030. Actuellement, un seul des huit projets injectant dans le réseau est agricole. Développer le GNR agricole est crucial pour valoriser les matières organiques, fournir de nouveaux revenus aux agriculteurs, et réduire les émissions en remplaçant les engrais chimiques. Énergir propose des contrats de 20 ans et un soutien financier pour encourager le développement du GNR au Québec.
Le respect de l’environnement est essentiel pour la durabilité de notre planète. En agriculture, cela signifie adopter des pratiques qui protègent les écosystèmes, les sols, l’eau et la biodiversité. L’agriculture durable, soutenue par des agriculteurs engagés, est au cœur de cette démarche. Explorons ces pratiques, en soulignant l’importance de la biométhanisation pour améliorer les sols et réduire l’empreinte carbone.
Des membres de l’équipe GNR Shefford ont assisté à une conférence de Monsieur Éric Pineault sur les avantages du Gaz Naturel Renouvelable (GNR). Il a été expliqué que le GNR réduit les émissions de CO2 et valorise les déchets organiques. Le modèle de GNR Shefford crée un cycle vertueux de gestion des ressources. Le Québec progresse vers une utilisation accrue du biogaz agricole. Inspiré par le modèle français, une planification provinciale stratégique est nécessaire pour maximiser les bénéfices du GNR.
Quelques membres de l’équipe GNR Shefford ont eu l’honneur d’assister à la conférence de Monsieur Éric Pineault, sociologue de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM, président du comité de recherche, chercheur associé à la Chaire de recherche UQAM en transition écologique, et directeur scientifique du Pôle sur la ville résiliente.
Cette rencontre fut une véritable exploration des possibilités offertes par le Gaz Naturel Renouvelable (GNR). Voici les points clés que nous avons retenus de cette présentation enrichissante:
🟢 Pourquoi le GNR est-il plus vert que le gaz fossile ?
Bien que le GNR et le gaz fossile partagent la même formule chimique, CH4, le GNR provient de matières organiques déjà présentes à la surface de la Terre. Son utilisation n’augmente donc pas le bilan global de CO2. En revanche, le gaz fossile, extrait du sous-sol, libère des émissions qui auraient autrement été piégées, contribuant ainsi à l’augmentation des gaz à effet de serre.
♻️ La biométhanisation comme méthode de gestion des »déchets » organiques
La biométhanisation est une méthode efficace pour valoriser les déchets organiques. Dans notre cas, cela permet de transformer les résidus organiques de la ferme en ressources utiles.
🌱 Le modèle de la ferme à la ferme
L’utilisation optimale de la biométhanisation agricole doit respecter le modèle de la ferme à la ferme. Le modèle de GNR Shefford illustre parfaitement ce principe. Le fumier de la ferme, ainsi que celui de partenaires locaux, est transformé en digestat via la biométhanisation. Ce digestat de haute qualité retourne ensuite aux terres d’où proviennent les fumiers, créant un cycle vertueux de gestion des ressources.
🔵 Progrès au Québec
Bien qu’il reste encore du chemin à parcourir au Québec, les progrès sont prometteurs. L’objectif est que le GNR soit utilisé directement à la ferme pour un circuit aussi court que possible. Le secteur agricole, véritable laboratoire d’expertise, est déjà prêt. Dès 2025, au Canada, certaines marques de tracteurs fonctionneront au biogaz, se libérant ainsi de leur dépendance aux carburants traditionnels.
✅ Capturer les émissions
Le GNR offre une solution efficace pour capturer les émissions qui seraient autrement libérées dans l’atmosphère, comme celles du fumier exposé à ciel ouvert.
🔥 Une ressource précieuse
Le Gaz Naturel Renouvelable est une ressource inestimable aux utilités stratégiques. « C’est très précieux le GNR », nous a rappelé M. Pineault avec passion.
🛠 Sécurité et efficacité
Comme l’a abordé le sociologue Pineault, une installation de biométhanisation bien conçue n’est pas une nuisance pour le voisinage. GNR Shefford a choisi les meilleurs équipements éprouvés mondialement pour ses équipements et procédés.
💥 Quant aux risques d’explosion, « nous avons parcouru la littérature scientifique et ce n’est pas quelque chose dont on doit s’inquiéter », a affirmé M. Pineault, sociologue, avec assurance.
Le Gaz Naturel Renouvelable, produit par biométhanisation agricole, est un moyen de protéger notre planète et nos terres, une promesse pour un avenir plus vert et plus durable.
🇫🇷 Le modèle français comme inspiration
Le modèle français, adapté et sensible aux réalités agricoles, est une source d’inspiration pour nous. Avec des centaines d’installations de biométhanisation, la France démontre son engagement envers cette technologie verte. C’est ce succès qui nous inspire pour le Québec.
♟ Planification stratégique provinciale
Enfin, nous sommes d’accord avec les propos de M. Pineault, sociologue, selon lesquels il est essentiel que la planification stratégique de l’énergie et du Gaz Naturel Renouvelable (GNR) soit réalisée à l’échelle provinciale, rassemblant tous les acteurs. Une telle approche permettrait de maximiser les bénéfices environnementaux, sociaux et économiques pour le bien-être de tous.
Une planification à grande échelle faciliterait une utilisation plus efficace des ressources disponibles. En coordonnant les efforts de diverses régions et en intégrant les infrastructures existantes, nous pouvons optimiser la production et la distribution du GNR, réduisant ainsi les coûts et minimisant les pertes énergétiques.
Cette planification stratégique permet de mieux répondre aux besoins spécifiques des communautés locales tout en respectant les objectifs environnementaux provinciaux. En tenant compte des particularités de chaque région, nous pouvons développer des solutions adaptées qui favorisent la résilience et l’autonomie énergétique des collectivités.
L’impact social de la mise en place du GNR à l’échelle provinciale est significatif. Cela crée des emplois locaux, stimule l’économie rurale et encourage la collaboration entre les agriculteurs, les chercheurs et les entreprises. De plus, la sensibilisation et l’engagement des communautés locales sont renforcés, favorisant une meilleure acceptation et adoption des technologies de biométhanisation.
Les avantages environnementaux sont considérables. En utilisant des matières organiques locales pour produire de l’énergie, nous réduisons notre dépendance aux combustibles fossiles et diminuons les émissions de gaz à effet de serre. Le cycle vertueux de la biométhanisation, qui transforme les déchets organiques en énergie renouvelable et en fertilisants de haute qualité, contribue également à la santé des sols et à la préservation des écosystèmes.
En résumé, une planification provinciale du GNR est cruciale pour atteindre une transition énergétique durable et équitable. En exploitant pleinement le potentiel de cette ressource précieuse, nous pouvons assurer un avenir plus vert, plus prospère et plus résilient pour toutes les communautés de la province.
La préservation des terres agricoles au Québec constitue une urgence que nous ne pouvons plus nous permettre d’ignorer. Chaque jour, nos terres cultivables se réduisent sous la pression du développement urbain, des changements climatiques, et d’autres menaces liées à l’urbanisation.
La biométhanisation est un modèle connu dans les municipalités et qui tend à se développer dans le monde agricole. Zone agricole vous présente ces enjeux qui sont peut-être un avenir économique pour les exploitations agricoles du Québec.
Excellente nouvelle : Le Canton de Shefford a renouvelé le permis de construction de GNR Shefford. Il s’agit d’une étape indispensable à la poursuite de ce projet de biométhanisation agricole, l’un des premiers projets agricoles privés de petite envergure au Québec. Toute l’équipe est à pied d’oeuvre pour réaliser les prochaines étapes d’ingénierie et de construction.
Nous souhaitons remercier le Canton Shefford, les différents paliers de gouvernement ainsi que toute l’équipe de GNR Shefford qui permet la réalisation de ce projet vert d’économie circulaire locale dont plusieurs pourront s’inspirer par la suite.
Tout comme les Européens, Paul Sauvé a choisi de faire un projet local. Toute la matière première provient d’un rayon de 6 à 10 kilomètres de sa ferme.
Le printemps apporte avec lui la saison des naissances à la ferme. Nos 3 premiers veaux de l’année fraîchement nés !
GNR Shefford pourra vendre son gaz naturel renouvelable à Énergir une fois que son système de biométhanisation entrera en fonction, d’ici la fin de l’année.
L’équipe de biométhanisation de GNR Shefford est heureuse d’annoncer la conclusion d’un contrat d’achat-vente de gaz naturel renouvelable (GNR) avec Énergir.
Félicitation à notre partenaire Joël Ostiguy pour l’agriculture responsable dont il fait preuve et qui lui a valu la prestigieuse bourse agrEAUresponsable Or Desjardins entreprise exceptionnelle.
Les fumiers de la Ferme Mojoguy seront valorisés dans notre projet de biométhanisation pour qu’ils en retire un fertilisant de qualité supérieure pour les champs et moins odorant.
Vous pouvez réécouter l’épisode concernant la biométhanisation en milieu agricole de 2:58 à 4:45. Les petits producteurs s’inquiètent de la concurrence des gros joueurs.
« C’est peu connu, mais le fumier animal représente une source d’énergie abondante et renouvelable.
Le méthane qu’il contient peut en être extrait et réinjecté dans le réseau de gaz naturel. »
Nous sommes voisins, nous partageons les mêmes valeurs, nous travaillons dur pour cultiver notre terre, élever nos animaux, produire ce qui nourrit les citoyens. Le tout, avec ardeur, passion et engagement.
Non seulement nos parcelles agricoles nourrissent le monde, mais elles protègent également la biodiversité et la planète en capturant une grande partie du CO2.
Au Québec, tant dans l’agriculture que dans l’énergie, nous sommes à un point tournant. L’économie circulaire et locale doit venir au secours de l’agriculture et du développement durable des terres.
Le 15 novembre dernier, le président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Martin Damphousse, était en entrevue au 15-18, notamment afin de parler de la poursuite qu’Énergir a lancée contre la ville de Prévost pour contester son règlement sur le gaz naturel dans les bâtiments.
M. Damphousse a d’ailleurs reconnu que les relations entre l’UMQ et Énergir soulevaient un certain malaise : d’abord, puisque l’entreprise est l’un des principaux commanditaires de l’UMQ, mais aussi parce que M. Damphousse est président de la Société d’économie mixte de l’est de la couronne sud (SÉMECS), une entreprise produisant du gaz naturel renouvelable qui est vendu à Énergir.
Agriculture et Agroalimentaire Canada était de passage récemment pour recueillir des échantillons et nous conseiller dans le processus de biométhanisation.
Près d’une centaine de personnes se sont déplacées le 27 octobre pour voir le site et s’informer sur le projet de biométhanisation agricole de GNR Shefford.
Deux présentations complètes du projet, de longues périodes de réponses aux questions, des discussions avec les experts et une dizaine de tours de calèche ont permis de renforcer le lien avec la communauté.
De nombreux citoyens de Shefford se sont réunis lors d’une journée portes ouvertes pour découvrir le projet de biométhanisation. Paul Sauvé, a présenté le projet qui vise à produire du biogaz renouvelable, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à créer des fertilisants pour enrichir les terres locales.
Les experts ont expliqué en détail le fonctionnement du projet. Le désir de créer un comité de suivi a également été exprimé.
Malgré les préoccupations, M. Sauvé a souligné son désir d’ouvrir sa ferme historique datant de 1797 à la participation des citoyens dans le cadre du projet, tout en reconnaissant les défis inhérents à toute initiative novatrice.
Vous pouvez réécouter le reportage qui a eu lieu pendant les portes ouvertes du vendredi 27 octobre à environ 10 minutes.
L’équipe de GNR Shefford vous invite à leurs portes ouvertes le vendredi 27 octobre, de 14h à 19h, au 36, chemin Bell à Shefford.
L’événement comprendra des présentations du projet, des tours guidés en calèche, des discussions avec des experts, de la nourriture et des boissons, offrant à tous l’opportunité de découvrir leur projet de biométhanisation agricole innovant au Québec.
Je me nomme Aloïs Klein. Je suis éleveur de bovins et de chevaux de sport, père de 3 enfants ainsi que développeur et actionnaire de 4 unités de biométhanisation en France, dont Methamoly que je préside.
Il y a quelques temps, un producteur agricole du Québec, Paul Sauvé, est venu visiter nos installations de Lyon, avec son équipe d’experts, pour en apprendre davantage sur nos procédés puisqu’ils sont en train de réaliser le tout premier projet de biométhanisation agricole privé au Québec, GNR Shefford.
Le fumier fourni par la ferme Mojoguy rejoindra les autres matières organiques traitées par le biodigesteur du projet GNR Shefford, comme le marc de raisin du Vignoble l’Orpailleur. Mélangées ensemble, ces différentes matières organiques seront biométhanisées et produiront 2 choses : un Gaz Naturel Renouvelable, qui est une énergie locale et verte, ainsi qu’un digestat.
Un exemple parfait d’économie circulaire et locale ! L’équipe de GNR Shefford et du Vignoble de l’Orpailleur sont heureux d’annoncer leur entente pour la réutilisation de l’ensemble des résidus agricoles de marc de raisin pour être valorisés dans l’installation de biométhanisation à Shefford.
Alors que l’équipe de GNR Shefford a participé au Colloque sur l’énergie du Bloc Québécois à Bromont mercredi, le projet de biométhanisation agricole prend encore plus son sens.
Je me nomme Paul Sauvé, producteur agricole de Shefford. En 2020, je me suis lancé dans une grande aventure à la suite de l’annonce du gouvernement du Québec de miser sur le gaz naturel renouvelable (GNR).
Le projet de biométhanisation agricole à Shefford avance bon train, alors que de nombreux experts continuent de préparer le terrain pour la construction et de faire toutes les études nécessaires.